Ce mois, les Notaires de France ont diffusé un rapport approfondi concernant les investisseurs internationaux dans l'immobilier français. Cette étude, intitulée « La présence des non-résidents étrangers dans le secteur immobilier français », met en lumière une augmentation notable de l'engagement de ces investisseurs, étayée par des données précises.
2022 : UNE ANNÉE MARQUANTE POUR LES INVESTISSEURS INTERNATIONAUX En 2015, les investisseurs internationaux non-résidents constituaient 2 % des acheteurs en France métropolitaine, un sommet jamais atteint depuis. Cette proportion avait régressé, pour se stabiliser autour de 1,3 % en 2021.
Néanmoins, les données de 2022 recueillies par les Notaires de France indiquent une remontée significative de ces acheteurs, qui représentent désormais 1,8 % des transactions dans l'immobilier ancien. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce chiffre s'élève à 3,8 %, bien que toujours en deçà du pic de 2015 qui était de 5,2 %.
LA PRÉFÉRENCE BELGE Une observation intéressante révèle un changement dans le profil des nationalités des acheteurs étrangers non-résidents depuis 2021. Les Belges dominent désormais le marché avec 19 % des acquisitions en 2022. Les Britanniques, dont la part a régulièrement décru depuis 2016, tombent pour la première fois sous la barre des 20 %, se positionnant en seconde place avec 17 % des transactions. Ils sont suivis par les Allemands à 11 % et les Néerlandais à 10 % des achats en 2022.
LES DIFFÉRENCES DE PRIX EN PROVINCE Généralement, les biens immobiliers anciens en province achetés par des non-résidents s'avèrent être 13 % plus onéreux que ceux acquis par des résidents. Cette tendance se confirme pour les appartements anciens en province, avec un écart de prix moyen de 16 % en faveur des non-résidents. À Paris, cette différence de prix est moins prononcée, avec une moyenne de 4 %.
Pour plus d'informations, l'étude complète des Notaires de France est accessible en ligne.